Le Fléau

En cette période de pandémie comment ne pas succomber à la tentation de se plonger dans Le Fléau de Stephen King histoire d’oublier tout ça le temps de quelques 1500 pages au format poche et de se changer un peu les idées en compagnie d’un joyeux drille comme ce bon vieux Stephen ? Il avait imaginé ce scénario avant qu’il ne débarque au cours de cette fameuse année de 2019 qui lui a donné son nom. Étant un peu américanocentré, le virus ne s’est pas échappé d’un laboratoire de Wuhan – je rigole l’enquête immédiate et scrupuleuse de l’OMS, réalisée en étroite collaboration avec des autorités chinoises à la transparence irréprochable, vient d’écarter définitivement cette hypothèse farfelue née dans le cerveau malsain de complotistes – mais d’une base militaire ultra-secrète des États-Unis – ne vous inquiétez pas je ne suis pas en train de divulgâcher, cette information est révélée dès les premières pages du livre. Et ensuite on connaît la mécanique, mais il l’illustre très bien. ...

Le Pistolero

L’homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait. Comment ne pas poursuivre la lecture après une telle phrase ? Une simple phrase qui provoque, telle une réaction en chaîne, une foule de questions. Qui est cet homme en noir ? Qu’a-t-il fait pour fuir ainsi à travers le désert ? Ce n’est pas particulièrement accueillant le désert, comment va-t-il faire pour s’en sortir ? Pourquoi est-il habillé en noir ? Ce n’est pas très pratique le noir dans le désert, tout d’abord on se fait facilement repérer – surtout lorsqu’un homme portant le nom de Pistolero vous suit – et puis il fait chaud car le noir absorbe le soleil. Ensuite on pense au Pistolero, quel drôle de nom. On n’a pas trop envie de se frotter à quelqu’un que l’on appelle le Pistolero. Bon enfin, je vais arrêter là, je pense que vous avez compris. ...