Je n’ai pas de chance avec les histoires post-apocalyptiques. Je suis toujours emballé au début – surtout avant de commencer la lecture –, puis je me lasse. Le même schéma s’est déjà produit avec des poids lourds du genre comme Metro 2033 ou Le Fléau. Pourtant, ce premier tome de Swan Song ne manque pas de qualités à commencer par le beau travail éditorial – comme toujours chez Monsieur Toussaint Louverture – reprenant pour cette série les codes du roman pulp – l’affreuse couverture est donc pleinement assumée. Ensuite on est dans l’apocalypse, la vraie, la troisième guerre mondiale comme on l’imaginait pendant la guerre froide – le roman a été publié en 1987 – à grands coups de missiles nucléaires.

Il savait très bien que les tempêtes de feu, les tourbillons radioactifs et la pluie noire allaient exterminer la plupart des hommes, et que les survivants regretteraient mille fois de ne pas avoir péri.

On ajoute un groupe de personnages bien différents, une dose de surnaturel et tout est là pour faire un bon roman post-apocalyptique. Je ne suis toujours pas fan de l’alternance des scènes par chapitres, mais c’est malheureusement un procédé largement utilisé – peut-être un gage de modernité à l’époque – et qui, il faut l’avouer, fait sens pour rythmer ce genre d’histoires. Mais voilà, comme d’habitude, je me lasse, je ne suis pas assez pris par l’histoire. Je ne lirai donc pas le second tome – ou au moins pas cette fois.


Robert McCammon. Le feu et la glace. Traduit par Jean-Charles Khalifa. Monsieur Toussaint Louverture, 2023.