Je ne suis pas arrivé au bout de ce livre, mais je vais quand même en dire un mot. J’avais pourtant hâte de le lire depuis que j’en avais entendu parler à la radio. Il s’agit d’un livre qui a rencontré un certain succès, auprès d’un public restreint tout de même, d’une jeune autrice disparue à seulement 26 ans. Il ressemble à un journal – même s’il n’en a pas vraiment la forme –, mais un journal autofictionnel – c’est un concept. On sent qu’il y a une part importante de vécu agrémentée d’éléments de fiction. On ressent la souffrance, la détresse propre à la jeunesse, la dépression.

Il n’y a que toi pour savoir ce qui te crucifie, jamais tu ne pourras esquiver un tel sentiment et rien ni personne n’y pourra jamais rien, là-dedans il n’y a que toi seule avec cette chose qui te sépare du reste de l’humanité, à jamais proscrite.

La partie concernant les crocodiles qui donne son titre au livre est une métaphore qui n’a pas beaucoup raisonné chez moi. Je suis tout simplement passé à côté.


Miaojin, Qiu. Les carnets du crocodile. Notabilia, 2021.