Autant je dois bien avouer avoir accroché à l’humour plus que limite de Megg, Mogg & Owl dans Zone de crise autant là ça n’a pas été le cas. Mais alors pas du tout, j’ai dû me forcer pour terminer ce one shot – je sais ce n’est pas bien, en même temps c’est assez rapide à lire. Rien ne m’a plu, ni l’histoire – il n’y en a pas, mais ce n’est pas très grave, c’est le principe –, ni les personnages – un trio amoureux loin d’être convaincant – ni les dessins – le parti pris est original, mais le résultat décevant –, ni les dialogues – je n’ai pas esquissé le moindre sourire. C’est un enchaînement de transgressions qui n’ont d’autres intérêts que de transgresser.
Le titre ainsi que l’homosexualité et le job de Fungirl dans une funérarium semblent être des références appuyées au chef d’oeuvre d’Alison Bechdel, Fun Home, mais la comparaison s’arrête là. La seule chose que j’ai apprécié sont les illustrations pleine page. Voilà, je ne devais pas être le bon public pour ce livre, ça arrive.
Pich, Elizabeth. Fungirl. Traduit par Stéphane Corcoral, Les Requins Marteaux, 2021.