Je suis un grand fan de Bastien Vivès et je suis admiratif – et plus que ça – de son travail, mais, cette fois, je n’ai pas accroché. Je n’ai pas été sensible au second degré, à la métaphore, à l’allégorie dans ce nouvel opus. Le pitch est simple. Une jeune femme se voit obligée d’emprunter un chemisier car le sien a été souillé. A partir de ce moment sa vie va changer, elle va s’émanciper – disons ça comme ça.
Le dessin est toujours réussi – surtout lorsqu’il représente de jolies jeunes femmes dévêtues – mais, selon moi, l’histoire ne tient pas ses promesses. Je suis certainement passé à côté de quelque chose, ça arrive je n’étais peut-être pas réceptif lorsque je l’ai lu – ou alors je devais regarder les dessins d’un peu trop près. Ce n’est pas très grave, je lirai tout de même avec envie ses prochains livres.
Vivès, Bastien. Le Chemisier. Casterman, 2018.