Bételgeuse, en plus d’être le nom d’une supergéante rouge dans la constellation d’Orion, est celui du deuxième cycle de la saga Les mondes d’Aldébarans démarrée avec le cycle éponyme Aldébaran donc.
Que dire sinon que ce deuxième cycle est dans l’exacte lignée du premier et que je ne vois pas trop quoi ajouter de plus par rapport à ce que j’avais déjà dit:
- La faune est toujours aussi exceptionnelle. De mon point de vue c’est ce qui fait la vraie force de la série. Les animaux sont originaux et beaux à la fois, c’est une vraie réussite.
- Les personnages ont toujours l’air de pensionnaires de camps de vacances allemands dans les années 80 s’adonnant de temps à autre au naturisme. Je n’arrive pas à me faire à ces dessins, je trouve les personnages statiques, figés – et aussi un peu stéréotypés. Je ne comprend pas comment on peut créer dans une même BD des animaux aussi beaux et des personnages aussi laids.
- L’histoire est moins prenante et un peu plus classique bien qu’elle réserve toujours une part de mystère.
Bon voilà, la surprise de la découverte n’agissant plus depuis la lecture du premier cycle, je ne lirai certainement pas les cycles suivants, même si je ne renie pas l’intérêt de cette saga de SF – si on arrive à faire abstraction des dessins des personnages.
Leo. Bételgeuse - Intégrale, Dargaud, 2009.