C’est l’histoire d’une grenouille qui aimait les histoires, les histoires de grenouilles. Elle était bien placée pour le savoir puisque sa propre cousine avait voulu devenir plus grosse que le bœuf. Mais l’histoire de sa cousine ne se terminait pas très bien et la plus populaire de la mare restait celle du fameux prince charmant qui d’un baiser pouvait transformer une verte grenouille en une magnifique princesse. Alors, après avoir attendu, elle partit à sa recherche.
[…] Verdurette décida de partir à la recherche du prince charmant. Elle quitta la mare, certaine d’aller au-devant du bonheur.
Mais ça ne s’est pas passé exactement comme prévu car un prince ça ne court pas les rues – et encore moins les mares. Et puis un prince charmant il faut savoir à quoi – coa – ça ressemble.
C’est un livre illustré et même si la quantité de texte n’est pas très importante, il comporte certains mots compliqués qu’il faudra prendre le temps d’expliquer. C’est un conte très amusant à la fois pour son histoire et pour ses dessins. La morale peut être interprétée de deux façons selon que l’on a une âme d’aventurière ou de casanière. Cette morale n’est pas sans nous rappeler celle de l’histoire du lapin qui n’aimait pas les carottes, elle aussi écrite et dessinée par Claude Boujon.
P.-S.: Ce livre a été lu dans le cadre d’un rallye (compétition) de lecture en classe de CE1. C’est le premier article que nous écrivons à quatre mains avec ma fille. Espérons que ce sera le premier d’une longue série.
Claude Boujon, Pauvre Verdurette, L’Ecole des loisirs, 1993, 34 p, Amazon.