Goodbye, Columbus est le titre du recueil et de sa nouvelle principale – vous découvrirez en la lisant à quoi il fait référence. C’est le premier ouvrage publié de Philip Roth et le seul recueil de nouvelles. Il s’agit d’une longue nouvelle ou novella de plus de 100 pages – c’est-à-dire plus long qu’un roman d’Amélie Nothomb. Elle constitue l’attrait majeur de ce recueil, les autres nouvelles d’un format plus court sont beaucoup plus classiques et, à mon humble avis, beaucoup moins intéressantes.
En lisant cet ouvrage de jeunesse de Roth et en connaissant son oeuvre ultérieure on peut penser qu’elle contient en germe l’essence de ce qui deviendra la série de livres consacrée à son plus célèbre personnage: Nathan Zuckerman. Le mode de narration est le même et le personnage principal est un embryon de Nathan. Dans cette nouvelle, le style est moins marqué, les propos sont moins acerbes, mais tout est déjà là. Cette version allégée – dans tous les sens du terme – est une parfaite introduction à l’oeuvre de Roth. Elle est moins complexe, moins torturée ce qui rend sa lecture plus simple, mais aussi très agréable.
Philip Roth, Goodbye, Columbus, Gallimard, 1980, 369 p, Amazon.