Toutes les bonnes choses ont une fin et parfois, il faut bien le reconnaître, c’est un mal pour un bien. Ce quatrième et dernier tome m’a donc un peu déçu – la déception est à l’aune des espérances.
Frederik Peeters a dû s’éclater sur les dessins, il faut dire qu’il fallait qu’ils soient à la hauteur pour suivre ce scenario qui se termine par un feu d’artifice, la grande explosion on plonge dans le psychédélique – n’ayons pas peur des mots. Sur ce terrain, rien à dire, on ne peut qu’être admiratif devant le résultat, on en prend plein les yeux. C’est la fin de l’histoire – que certains qualifient d’ambitieuse – qui cette fois m’a laissé sceptique. Je ne m’attendais pas à cela et je n’ai pas été convaincu. J’ai peut-être raté quelque chose, il m’a certainement perdu en route, mais je trouve que l’on est loin de la finesse du premier volume et de la grande aventure très réussie des deux suivants.
Bon, je vais mettre ça sur le compte de la fatigue et retirer ce que je viens de dire pour dire une fois de plus – j’en ai déjà parlé de manière plus ou moins convaincante ici – qu’Aâma est une très très grande série de SF en bande dessinée.
Frederik Peeters, Aâma #4: Tu seras merveilleuse, ma fille, Gallimard Jeunesse, 2014, 104 p, Amazon.