Prenons le temps de revenir sur l’un des mythes fondateurs de la garde qui fut aussi l’un des héros du tome précédent : Celanawe aussi connu sous le nom de la Hache Noire. Retour dans le passé donc, pour nous intéresser à ce qui a forgé cette légende – je ne peux pas m’empêcher de faire le parallèle avec le personnage de Bragon de La Quête de l’oiseau du temps.
Je ne vais pas être objectif puisque les Légendes de la Garde est une série que j’apprécie tout particulièrement et ce tome ne fait pas exception, même si je dois avouer qu’il est un ton en dessous du précédent. Dans le tome précédent, le lecteur était invité à suivre l’histoire depuis plusieurs points de vues. Ici David Petersen a opté pour la linéarité alors qu’il aurait très bien pu choisir – et le sujet s’y prêtait pourtant bien – de narrer la légende de la Hache Noire tout en continuant à faire avancer son histoire. Dommage.
Pour le reste, rien à dire. Les dessins sont toujours aussi beaux et aussi bien mis en valeur par cette magnifique édition – ils sont forts chez Gallimard même en BD, il faut bien le reconnaître. Une série intemporelle à posséder absolument chez soi pour retomber en enfance le temps d’une lecture.
David Petersen, Légendes de la Garde: La Hache Noire, traduit par Isabelle Troin, Gallimard, 2014, 200 p, Amazon.