Nous partons à la rencontre d’une guilde de magiciens nommée “Fairy Tail”. Pour gagner leur vie – hé oui la magie ne génère pas d’argent ! –, les magiciens acceptent des missions punaisées sur un tableau. Ces missions sont bien évidemment plus ou moins dangereuses et donc plus ou moins lucratives. Ce système est inspiré des célèbres “Reward” placardés sur les façades des offices de shérifs dans les westerns. Au menu: pouvoirs divers et variés, personnalités bigarrées, mystère, séduction mais surtout une bonne grosse dose de loufoquerie. Bien sûr, tous les codes du shonen sont présents et on devine que chaque personnage cache un secret, un passé ou un trait de personnalité singulier que l’on découvrira au fil de la lecture qui s’annonce longue (21 volumes existent à l’heure actuelle en V.O. et la série est en cours). Nous sentons poindre les rivalités entre les guildes qui devraient se transformer rapidement en batailles rangées.
L’histoire débute de façon assez classique et basique (le héros sauve la belle) et n’est pas très accrocheuse. Ce que l’on peut entrevoir de la suite de l’histoire ne suffit pas à me convaincre de lire la suite. Le côté loufoque et déjanté proche de One piece m’a plus gêné qu’amusé. J’ai trouvé le tout pas assez “sérieux” pour me captiver. Je sais ce n’est pas le but de ce type de manga, mais il faut un minimum de crédibilité pour accrocher le lecteur. Je pense toutefois que les pouvoirs originaux et les jolies magiciennes en séduiront plus d’un.
Hiro Mashima, Fairy Tail #1, Pika, 2008, 192 p, Amazon.