Ce roman se déroule dans le milieu universitaire, département littérature. Il aurait pu être écrit par un David Lodge sous cocaïne ou un Bret Easton Ellis sous Valium. Du coup, il est un peu en demi teinte et ne transmet ni le charme et la drôlerie d’un Changement de décor ni le côté complètement déjanté d’un livre comme Les lois de l’attraction. L’histoire est racontée par le personnage principal d’un seul jet sans chapitrage ni pause dans la narration. Cette technique, comme le tournage caméra à l’épaule au cinéma, est utilisée pour donner au lecteur une impression de réalité. Si elle s’avère payante au début, elle finit, comme au cinéma, par donner la nausée. Bref, un bon divertissement sans plus.


Michael Chabon, Des garçons épatants, Pocket, 1999, 414 p, Amazon.